- coopter
-
• av. 1721; lat. cooptare « choisir »♦ Admettre par cooptation. — P. p. adj. Membre coopté.coopterv. tr. Admettre par cooptation.⇒COOPTER, verbe trans.A.— Vx. Admettre (un nouveau membre) dans un corps constitué, en dispensant de certaines conditions. L'Université de Paris coopta Pierre Halley en 1641.Rem. Attesté ds Ac. 1798-1878, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., GUÉRIN 1892.B.— Admettre par choix collégial (un nouveau membre) dans une assemblée, un corps constitué.— Emploi pronom. à sens passif. Les administrateurs se cooptent; le Sénat cooptant lui-même ses membres.Rem. Certains dict. (Ac. 1798-1835, BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ) attestent le part. passé et adj. coopté, ée. a) Part. passé de coopter. b) Adj. Membres cooptés.Prononc. et Orth. :[
], (je) coopte [
]. Ds Ac. 1798-1878. Pour coo-, cf. coobligé. Étymol. et Hist. Av. 1721 (ds Trév. 1752 : C'est M. Huet qui, en parlant de Pierre Halley, dit que l'Université de Paris, par une faveur particulière, le coopta en l'année 1641). Empr. au lat. class. cooptare « choisir pour compléter un corps ».
coopter [kɔɔpte] v. tr.ÉTYM. Av. 1721; lat. cooptare « choisir pour compléter un corps », de co-, et optare. → Opter.❖1 Vx. Admettre (un membre) dans une société, sans qu'il remplisse toutes les conditions requises.2 Mod. Admettre par cooptation. || Académie qui coopte ses membres. — Au p. p. || Membre coopté. — N. || Un coopté.
Encyclopédie Universelle. 2012.